Une collection composée des oeuvres des artistes montréalais David Lubell, Harvey Horowitz, Morry Marcovitch, Laurie Kader, Esti Mayer et Morrie Bakerman fait maintenant partie d'Argyle - L'Institut des relations humaines. L'Institut est une organisation sans but lucratif qui fait la promotion de la santé mentale en offrant des services de counseling, de psychothérapie et d'éducation, ainsi qu'une formation aux professionnels de la santé mentale dans le but de favoriser un plus grand bien-être au sein de la communauté. En égayant l'espace, les tableaux et les photographies aux couleurs vives et aux sujets interpelants de la nouvelle galerie contribuent à la réalisation de cet objectif. Les images du photographe Harvey Horowitz montrent des paysages naturels et urbains d'une précision et d'un détail renversants. Il y a aussi les tableaux néo-romantiques de l'artiste israélo-canadienne Esti Mayer, qui représentent des paysages nordiques imprégnés de la Méditerranée. Dans un tout autre ordre d'idée, le travail de Laurie Kader, une ancienne étudiante de la Faculté des beaux-arts de Concordia, propose une vision hardie de la forme humaine. En 2006, Kader a donné une conférence à l'Université McGill sur le pouvoir de guérison de l'art, et ses propres oeuvres figurent maintenant dans une collection qui contribue à favoriser la guérison et la santé mentale à l'Institut Argyle.
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Une vaste collection de 65 tableaux réalisés par les artistes contemporains Marcel Barbeau, Françoise Sullivan, Stephen Conroy, Jacques Hurtubise, Rita Letendre, Marc Séguin, Guido Molinari, Richard Serra, Geneviève Cadieux, Claude Tousignant et Richard Max Tremblay a été intégrée au département de médecine nucléaire de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. L'oeuvre du peintre canadien Marcel Barbeau fait preuve d'une très grande originalité - depuis des abstractions débridées à des constructions hautement géométriques - et est abondamment représenté en Europe, au Canada et aux États-Unis. L'artiste écossais Stephen Conroy, dont les tableaux représentent surtout des personnages masculins, est lui aussi reconnu à l'échelle internationale. Cette installation d'oeuvres contemporaines forme la plus vaste galerie d'art à l'intérieur de l'hôpital, où sont aujourd'hui installées 500 oeuvres. Sur l'ensemble de la collection, 37 des tableaux ont été offerts par le Dr André Levasseur, lui-même collectionneur d'art depuis plus de 35 ans et qui est aussi le directeur du département de médecine nucléaire. Ces tableaux sont pour lui une façon d'humaniser l'espace industriel et de créer un environnement propice à la guérison.
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En décembre 2006, 30 oeuvres ont été installées au Département de radiologie et d'imagerie de l'Hôpital Royal Victoria, grâce à un don généreux de Freda et Irwin Browns. Née et éduquée en Angleterre, Wendy Simon est arrivée au Canada au milieu des années 70 munie d'un diplôme en biologie et en physique de l'Université de Londres. En 1980, elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia. Elle a enseigné au cégep Dawson et au Centre Saidye Bronfman, en plus d'être membre active du Montreal Print Collectors Society. Les intérêts artistiques de Wendy Simon sont variés : gravure sur bois, lithographie, gravure en creux, sérigraphie et imagerie numérique, entre autres. Photographe accomplie, elle transfère des images photo sur des plaques de gravure, puis elle les transforme sur sa propre presse à imprimer en magnifiques représentations de ses éléments favoris de la nature : abeilles, herbe, tournesols, roses, poires et fleurs des champs. Quoique les pièces exposées ici expriment un côté plus léger de l'artiste, son uvre contient également des pièces plus sérieuses. Elle a appris à canaliser son agressivité dans son art, ainsi que dans la pratique de kendo, dont elle est reçue maître.
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En juin 2006, cinq superbes toiles abstraites ont été installées dans les cliniques interne et externe des troubles de l'alimentation de l'hôpital Douglas de Montréal. Les uvres ont été créées et offertes par Josée Lavigne, une artiste montréalaise qui a elle-même souffert de troubles de l'alimentation. Sous la supervision du Dr Howard Steiger, le directeur du programme, les pièces ont été installées aux côtés d'un poème émouvant intitulé To Live, également écrit par Mme Lavigne et dédié aux personnes souffrant de troubles de l'alimentation. Les patients des deux programmes ont très bien reçu les uvres, qui insufflent de la couleur et de la vie aux cliniques, d'autant plus que l'artiste est personnellement concernée par cette maladie.
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Quinze oeuvres contemporaines offertes par la Faculté des beaux-arts de l'Université Concordia et toutes assurées d'alimenter les conversations, ont été installées dans l'aile de cardiologie de l'Hôpital Royal Victoria. C'est par l'intermédiaire du Prix Stanley Mills que l'Université a initialement fait l'acquisition de ces oeuvres réalisées par de jeunes et talentueux étudiants, notamment Juliana Keller, Anne-Marie Bourgeois, Melanie Shatzky, Zoe Kreye, Carole Cliff, Anne Renée Hotte ainsi que Michael Farnan. G.H. Stanley (Sandy) Mills a été professeur chargé de cours sur l'histoire du Canada à l'Université Concordia dans les années 1950. Il est également l'auteur d'ouvrages biographiques et d'articles sur les voyages et l'histoire. Il deviendra l'ami et le biographe du politicien et éditeur de journal Lord Beaverbrook, ainsi que de Sir Winston et de Lady Churchill. Mills a soutenu généreusement l'éducation et les arts jusqu'à sa mort en 1993. En 1994, sa succession a fait un don à l'Université Concordia pour qu'elle puisse acquérir chaque année les oeuvres d'étudiants en arts visuels et d'interprétation. C'est ainsi qu'est née la collection Stanley Mills. Les prix Stanley Mills, décernés chaque année sous la forme d'acquisitions faites par l'Université, ont pour but de reconnaître le talent d'artistes émergents de la Faculté des Beaux-arts.
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En mai 2006, la Galerie Joseph Prezament a ouvert ses portes au cinquième étage du Centre geriatrique Donald Berman Maimonides de Montréal. Les 13 uvres qu'elle contient ont été généreusement données par la réputée artiste montréalaise Rita Briansky, veuve de l'artiste. Originaire de Winnipeg, Joseph a étudié auprès de LeMoine Fitzgerald, un artiste du Groupe des sept dont l'intérêt pour le pointillisme transparaît dans le travail de son élève, puis à la Montreal Artists School de Ghitta Caiserman-Roth et Alfred Pinsky. Depuis l'inauguration de la galerie, les résidents du centre côtoient les uvres avec bonheur tous les jours, certains avec l'aide d'un fauteuil roulant, d'autres, d'une marchette.
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En 1977, Veronica Tennant, première ballerine du Ballet national du Canada, a écrit On Stage, Please, un captivant livre pour enfants racontant l'histoire d'une ballerine de neuf ans qui rêve de devenir danseuse professionnelle. Le livre, qui dépeint le monde du ballet avec ses joies et ses peines, fait depuis le bonheur des jeunes lecteurs et danseurs en herbe. Veronica a elle-même commencé à danser à l'âge de quatre ans, avant de devenir la plus jeune recrue du Ballet national du Canada à 18 ans. Depuis qu'elle a pris sa retraite, elle est devenue instructeure, chorégraphe, productrice et réalisatrice de télévision, et auteure. Les 14 magnifiques dessins réalisés par la talentueuse Rita Briansky pour le livre décorent maintenant les murs du l'Hôpital de Montréal pour enfants, du SickKids Hospital de Toronto, de BC Children’s Hospital à Vancouver et du Janeway Children's Hospital de Terre-Neuve, où la fille de Veronica a déjà été traitée. Rita Briansky, récipiendaire de deux Prix du Conseil des arts du Canada et de trois Prix Purchase, a étudié les beaux-arts à Montréal et à New York, puis enseigné au Centre Saidye Bronfman de Montréal. Ses oeuvres colorées et pimpantes ont été exposées au Canada, aux États-Unis, en France et en Norvège. Ses charmantes illustrations égayent maintenant les corridors de ces hôpitaux pour enfants, pour le plus grand bonheur des jeunes patients ainsi que des employés et des visiteurs.
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En novembre 2006, la Galerie Mamie Colton a été inaugurée au cinquième étage du Centre gériatrique Maimonides de Montréal. La galerie comprend 18 oeuvres, dont l'installation a été rendue possible grâce à un généreux don de l'artiste. Ces pièces proviennent des séries Earth et Striped, qui dépeignent des paysages champêtres, marins et désertiques sous des formes organiques et géométriques propres à l'artiste. Montréalaise de naissance, Mamie Colton entretient une pratique artistique unique depuis plus de 50 ans. Plus jeune, elle a approfondi sa passion pour l'art de manière plus formelle sous l'égide de mentors réputés comme Herman Heimlich et Leslie Schalk.
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Les toiles expressionnistes de Norman Leibovitch ont souvent été exposées en Amérique du Nord. On peut maintenant en admirer une sélection dans une galerie du Centre gériatrique Maimonides. Norman a commencé à se faire connaître en tant qu'artiste peintre dans les années 40; à l'époque, il était réputé pour son style éminemment moderne au Canada. Alors que ses collègues québécois cherchaient surtout leur inspiration auprès des peintres français, Norman voyageait au Mexique et en Israël pour se forger une perspective tout à fait unique. Ses toiles marient textures, coups de pinceaux et couleurs pour créer un style expressionniste résolument moderne qui tend vers l'abstrait. Il dit de son art : « Mon travail est la seule chose qui donne un sens à la vie. Mon intérêt pour la vie passe par l'art, qui me relie à la réalité. » Sa passion est manifeste dans chacune de ses oeuvres colorées et intenses, dont plusieurs reprennent des thèmes et des figures tirés du mysticisme et du folklore juif. Il emploie également des couleurs et des formes audacieuses pour créer des toiles de chaque lettre de l'alphabet hébraïque, qui se distinguent individuellement ou dans un ensemble cohérent. Cette galerie a vu le jour grâce à un don généreux de la famille Leibovitch.
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En mai 2006, la Galerie Marcel Barbeau a été inaugurée dans la grande salle de conférence du rez-de-chaussée de l'Hôpital de Montréal pour enfants. La galerie comprend deux superbes toiles de cette figure incontournable de l'histoire de l'art québécois. Marcel Barbeau est né à Montréal en 1925. Il a fait partie des " Automatistes ", un groupe de peintres fondé par Paul-Émile Borduas en 1942. Barbeau et ses collègues du mouvement automatiste - Pierre Gauvreau, Fernand Leduc, Jean-Paul Riopelle et Roger Fauteux - étaient la pierre angulaire du mouvement expressioniste abstrait au Canada. La Galerie Marcel Barbeau a vu le jour grâce à un don très généreux de Nancy Pencer et de sa famille, en mémoire de son défunt mari, Gerry Pencer (1945-1998).
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Chaque année, un atelier estival permet aux étudiants de l'école d'architecture de l'Université McGill de parfaire leur habileté en dessin afin de mieux interpréter et comprendre le monde qui les entoure et sa dynamique visuelle. Durant l'atelier de 2007, à Charlottetown, les étudiants ont réalisé des esquisses et des aquarelles de lieux d'une grande beauté pastorale ou signification architecturale, dans le cadre de ce voyage de huit jours où les étudiants apprennent à analyser visuellement et à dessiner des immeubles, des objets et des paysages. Rory Gullan, un diplômé de cette école, a servi d'émissaire auprès de ses camarades en recueillant 80 esquisses donnés par les participants de cet atelier, puis a collaboré avec les professeurs d'architecture Ricardo Castro et David Covo pour créer une galerie de ces oeuvres à l'Hôpital Royal Victoria. Helen Malkin, une auteure elle-même diplômée de l'école d'architecture de McGill, qui siège également au conseil de la Fondation de l'art pour la guérison, a aidé à choisir et à encadrer les pièces retenues, qui ont été généreusement données par Giulia San Gregorio, Bahi Khosravi, Queenie Chau, Christine Djerrahian, Gabrielle Marcoux, Jean-Paul Marion, Grace Lin, Dina Safonova, Emmanuelle Hoessly et Nadège Roscoe-Rumjahn. La curiosité et les observations de ces étudiants à Charlottetown et aux environs ont produit ces oeuvres précédemment entreposées, qui confèrent maintenant une atmosphère de sérénité pastorale aux espaces qu'elles habitent à l'Hôpital Royal Victoria.
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Le photographe Phil Herman a fait don de ses oeuvres à une nouvelle installations située dans l'unité des soins palliatifs de l'Hôpital général de Montréal, où l'on retrouve également les artistes contemporains Rita Cohen, Esti Mayer, Morry Marcovitch, Morrie Bakerman et Wendy Simon. « La photographie m'a sauvé la vie », explique Phil lorsqu'il décrit la période suivant le décès de son épouse Fraidie, après une longue lutte contre le cancer. En 1991, celle-ci a été admise au département d'oncologie de l'hôpital Royal Victoria, où Phil a passé une grande partie de son temps jusqu'à sa mort et même ensuite, à titre de bénévole, apportant des photos de fleurs pour égayer les autres patients et leur rappeler que la vie offre tant de beauté. Les photographies florales de Phil siègent maintenant devant les lits des patients dans chacune des 15 chambres qui composent l'unité, à laquelle ils apportent une beauté et une vivacité très appréciées. Comme Phil Herman, Rita Cohen s'inspire de la nature, qui fait souvent l'objet de ses oeuvres abstraites de type expressionniste américain et d'influence cubiste. Rita décrit son processus artistique comme une « danse créative »; son exubérance se reflète dans ses toiles lyriques qui apportent couleur et vitalité aux murs de l'hôpital. Au cours des 20 dernières années, ses oeuvres ont fait l'objet d'une cinquantaine d'expositions de par le monde. Elles composent d'ailleurs la plus grande partie de la galerie de l'unité des soins palliatifs. Par ailleurs, les émouvants paysages de l'artiste israélo-canadienne Esti Mayer, qui s'inspire de l'histoire du peuple juif et de ses nombreux voyages à l'étranger, apportent une touche néoromantique distincte à l'ensemble de cette galerie consacrée à la nature. C'est le cabinet d'architectes Barin Architects, chargé de la récente rénovation de l'unité, qui a fait appel à la Fondation de l'art pour la guérison pour mettre sur pied cette galerie.
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La Galerie Morry Marcovitch fait partie du département de médecine nucléaire de l'Hôpital général juif; les patients, le personnel et les visiteurs peuvent y admirer des tableaux aux couleurs et formes audacieuses. En plus de 30 ans de travail, Marcovitch a réalisé des pièces aux lignes et couleurs particulièrement nettes et frappantes, sous l'influence de maîtres tels Picasso, Miro et Braque. Il a utilisé toutes sortes de médias, de la craie de cire au marqueur, en passant par l'acrylique et l'aquarelle, et a produit des oeuvres d'une grande originalité. Marcovitch s'est sorti d'une enfance pauvre, vivant de l'aide sociale dans le Mile-End de Montréal, pour faire une brillante carrière dans l'industrie du vêtement. Il a commencé à peindre à l'âge de 48 ans, bien qu'il n'eût reçu aucune formation en arts, et a été très prolifique. Marcovitch n'a jamais vendu ses tableaux. Il ne leur donnait pas de titre non plus - il disait que ses toiles n'avaient pas de signification particulière, qu'elles reflétaient seulement son besoin de donner un sens à sa vie. Marcovitch disait que "sans rêves, rien d'important ne peut arriver", un mantra sur lequel il a calqué sa vie. Le fruit des rêves de Marcovitch et de sa passion pour l'expression artistique orne maintenant les murs de l'Hôpital général juif.
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Installée dans le département de neurochirurgie de l'Hôpital de Montréal pour enfants, la Galerie Morrie Bakerman rassemble une impressionnante collection de photographies en noir et blanc de paysages, dont les formes et les textures expriment tout l'amour qu'éprouvait Morrie Bakerman pour la nature. Morrie n'était pas seulement un photographe de talent, mais aussi un professeur très apprécié. Pendant qu'il enseignait la science, la biologie et la photographie à l'école Royal West Academy de Montréal, il a développé le programme de photographie de l'institution et aménagé une chambre noire pour les élèves. Il présidait également l'expo-sciences de l'école, en plus d'en organiser le voyage annuel d'étude de la biologie marine au Nouveau-Brunswick. Véritable modèle pour ses collègues et élèves, Morrie encourageait ces derniers à toujours rester fidèles à eux-mêmes et à faire de leur mieux en toutes circonstances. Pour honorer sa passion et son intégrité, ses élèves ont soumis sa candidature au Prix du Premier ministre pour l'excellence en enseignement, qu'il a d'ailleurs remporté. Morrie Bakerman continue d'inspirer petits et grands par ses photographies, que l'on peut admirer sur les murs du département de neurochirurgie. La galerie a vu le jour grâce à la générosité de la famille de l'artiste, qui a offert ces photographies à l'hôpital.
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L'installation ART IS a été inaugurée en février 2006 au pavillon Gilman de l'Hôpital de Montréal pour enfants, qui abrite les départements de médecine de l'adolescence, de psychiatrie de l'adolescence et de médecine dentaire. Créée par les artistes montréalais Nicole Provost et Olivier Dumoulin, l'installation est le fruit d'une conversation qui a eu lieu entre les cofondateurs de la Fondation, Nicole et Olivier, autour d'une table un soir d'été. Le sujet de la conversation était, on s'en doute, " Qu'est-ce que l'art? " et a inspiré cette merveilleuse installation, dont se servent les art-thérapeutes de l'établissement pour traiter les enfants et les adolescents aux prises avec des problèmes de santé ou émotifs, notamment par suite d'exploitation sexuelle ou de toxicomanie.
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